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Dans un texte introduisant le numéro spécial 205 de la revue Conjonction, année 2000, Tiga définit les Nouveaux Saint-Soleil, comme ceux issus du deuxième festival de Soissons-la-Montagne qui ne sont pas tombés dans la répétition des formes traditionnelles mais apportent avec eux un souffle nouveau. Ils sont environ treize à exposer à l’époque à l’Institut Français d’Haïti  et Payas en fait partie. Payas apparaît sur la scène artistique en 1997 après la mort de Prospère Pierre-Louis. La vue du dernier tableau de Prospère et la relation qu’il entretient avec son fils le peintre Apier auraient déclenché chez Payas le pouvoir créatif. Prédicateur à l’église Baptiste de Soissons, Payas produit une œuvre au syncrétisme puissant où Bosou se promène au Paradis terrestre.

Une toute dernière génération de peintres doit sa formation á Payas. Eriveaux Prosper, de son nom de peintre, Ery, tenté par l’aventure abstraite  est l’un d’eux.

 

SES TABLEAUX

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